Depuis 20 ans, la Commission européenne s'attelle avec opiniâtreté au secteur du rail, et sa gestuelle n'a pas changé : elle fait un pas, trébuche, se redresse, puis refait un pas.
Avec les résultats que l'on connaît : dans 16 Etats de l'UE, 90% du transport ferroviaire de passagers est entre les mains des opérateurs historiques. A l'avenir, les usagers pourront faire ce qui n'existe pas aujourd'hui : comparer les prix d'un Paris-Marseille ou d'un Cahors-Montauban avec ceux des concurrents…
Un 4ème paquet qui couronne un long processus entamé en 1991
La première directive européenne sur les chemins de fer est née en 1991, afin d'assurer une séparation comptable entre le gestionnaire d'infrastructures et l'entreprise ferroviaire. Elle sera suivie de nombreuses autres législations, regroupées en "paquets" pas ou peu appliqués. D'où la nécessité d'introduire un nouveau train de mesures.
Les étapes de la libéralisation ont été marquées par l'ouverture à la concurrence du fret en 2006, celle des lignes internationales en 2009, et celle enfin des lignes nationales en 2019.