Hugo Thérond
Journaliste Environnement
Après une école de journalisme et un master en "politiques urbaines", et de petites expériences en presse locale, j'ai intégré le Groupe Moniteur (Infopro), où j'ai travaillé pour les magazines Techni.Cités et la Gazette des communes, et leurs sites web. J'ai rejoint Contexte et son édition Transports en 2015. Six ans plus tard, j'ai rejoint l'édition Environnement naissante, où je m'épanouis toujours.
Déclaration d’intérêts
Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte
Néant.
Lire l'ensemble de la déclaration
Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale
Néant.
Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale
Néant.
Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat
Néant.
Fonctions et mandats électifs
Néant.
Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale
Néant.
* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.
Ses articles
Écologie et territoires, un retour à l’architecture chiraquienne
Agnès Pannier-Runacher a beau pointer les victoires obtenues dans son décret d’attribution, la ministre de l’Écologie demeure la grande perdante de l’architecture gouvernementale à la sauce Barnier. Qui ressemble beaucoup à celle qui prévalait avant que Nicolas Sarkozy opère, avec Jean-Louis Borloo, une révolution consistant à placer l’Équipement sous la coupe d’un puissant ministre de l’Écologie.
Les zones humides protégées par la PAC réduites à la portion congrue sous la baguette de la FNSEA
En janvier dernier, le syndicat majoritaire assurait que le gouvernement s’apprêtait à interdire les drainages sur 30 % de la surface agricole utile de la France. Six mois plus tard, le gouvernement démissionnaire a finalement choisi d’appliquer a minima cette exigence de la PAC. Au grand dam des gestionnaires d’espaces naturels et des associations environnementales.
Agenda
Environnement : Paris et Bruxelles naviguent en eaux troubles
À Paris, les yeux sont rivés sur la nomination d’un nouveau gouvernement. Le temps qui passe joue en défaveur des politiques de transition écologique, vers lesquelles s’orientent les coupes budgétaires prévues par le gouvernement démissionnaire. À Bruxelles, l’automne sera rythmé par la composition de la nouvelle Commission européenne et l’élaboration du programme des cinq prochaines années.
À l’Assemblée nationale, des convergences plus nombreuses qu’en apparence
Les élections législatives du 7 juillet ont débouché sur une Assemblée nationale plus que jamais divisée en blocs, ce qui rend improbable, sur le papier, la constitution d’une coalition gouvernementale. Depuis 2022, des coopérations entre adversaires politiques au Palais-Bourbon ont pourtant permis de porter des positions communes. Contexte revient sur ces moments, parfois couronnés de succès, le plus souvent freinés par l’exécutif.
Loi sur les polluants « éternels » : pourquoi ça PFAS au Sénat
La Chambre haute va examiner, et vraisemblablement adopter, ce jeudi 30 mai, la proposition de loi écologiste sur les PFAS. Le résultat d’un compromis tacite entre groupes politiques sur une initiative perçue comme un « moindre mal », que la droite approuve du bout des lèvres. L’arrivée du texte au Sénat avait pourtant commencé sous de mauvais auspices.
PFAS : la majorité ne caresse pas le gouvernement dans le sens des poêles
Même s’ils en ont soustrait les ustensiles de cuisine, les députés n’ont pas déshabillé la proposition de loi écologiste visant à lutter contre les « polluants éternels », adoptée à l’unanimité le 4 avril. Suivi jusque-là par sa majorité dans ce dossier, le gouvernement, qui refuse de devancer l’UE, a subi cette fois un cinglant désaveu.
Environnement : les recettes agricoles de l’exécutif pour régresser sereinement
Dans le projet de loi d’orientation agricole, présenté le 3 avril en Conseil des ministres, le gouvernement contourne le principe législatif de « non-régression environnementale ». Il introduit aussi des dispositions permettant, espère-t-il, de « reprioriser » l’agriculture devant le juge administratif. Le passage du texte au Conseil d’État a toutefois réduit la portée de certaines mesures.
Désirée mais redoutée, une loi transpartisane sur l’eau dans l’antichambre du Parlement
Des sénateurs et députés PS, LR et Renaissance manifestent leurs convergences et leur enthousiasme à l’idée d’une « grande » proposition de loi transpartisane sur l’eau, ses usages, son coût, sa préservation. Mais la crise agricole et l’approche des élections européennes les poussent à contenir leur élan, au moins jusqu’à l’automne.
Ce qu’il faut retenir du bilan de la mission gouvernementale sur les « polluants éternels »
Le rapport sur les PFAS du député Cyrille Isaac-Sibille, présenté le 7 février, suit la position tenue jusqu’ici par son commanditaire, l’exécutif, en prônant l’alignement de la France sur les initiatives européennes. Mais il propose quelques dispositions nationales, comme l’interdiction des rejets industriels ou la mise en œuvre d’un système de pollueur-payeur.
Enquête
Le gouvernement tente de ne pas s’embourber dans les zones humides agricoles
Les ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture s’échinent à finaliser la cartographie des zones humides et tourbières, qui permettra de déployer les aides de la PAC conditionnées à leur préservation. Ils doivent composer avec l’hostilité du monde agricole, échaudé par une carte de « prélocalisation » qui brasse (trop) large, et qui fait de ce dossier un emblème des normes irritantes.
Document Contexte
Comment le gouvernement compte réformer la gouvernance et la planification locales de l’eau
Contexte publie et décrypte l’avant-projet de décret réformant les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (Sage) et les instances qui les pilotent, les commissions locales de l’eau. Le texte, dont la publication est attendue à la fin du premier trimestre 2024, intègre timidement l’objectif de sobriété du plan eau et n’impose pas de généralisation des Sage.
Budget 2024 : une première marche pour la planification écologique, un petit pas pour la fiscalité
Censé mettre en branle la planification écologique, le projet de loi de finances 2024 a été présenté le 27 septembre en Conseil des ministres. Comme rarement, voire jamais, le ministère de la Transition écologique enregistre une hausse de son budget et de ses effectifs. Pérennisée jusqu’au bout du quinquennat ? Le verdissement d’ampleur des niches fiscales « brunes » et la taxe sur l’artificialisation sont les grands absents du texte.
Info Contexte - Comment le financement du plan eau va prendre forme dans le budget 2024
Dans les tuyaux depuis plusieurs années, la réforme des redevances perçues par les agences de l’eau va trouver une première mise en œuvre dans le projet de loi de finances pour 2024. Le montant de la redevance sur les prélèvements d’eau va augmenter pour certains usagers. Contexte a pris connaissance du détail de ces évolutions… et des renoncements de l’exécutif.
[Agenda] L’écologie dans le brouillard à Paris, en proie aux vents contraires à Bruxelles
À Paris, les annonces concernant la planification écologique sont sans cesse reportées. Certains objectifs fixés avant l’été doivent désormais être déclinés dans les territoires. Mais il reste des angles morts : sur la méthode, mais aussi sur la gestion de la problématique des sols et des forêts. À Bruxelles, à quelques mois des élections européennes, le Green Deal est malmené et de nombreux chefs d’État demandent une pause, alors que les volets biodiversité, pollution et économie circulaire ne sont toujours pas finalisés.
Comment Paris, qui veut la peau des « polluants éternels » à Bruxelles, joue la montre à domicile
Soutien d’une interdiction généralisée des PFAS dans l’UE, promue par un quintette d’États volontaristes, le gouvernement s’est évertué jusqu’ici à maintenir le statu quo dans le droit national. Des décisions de justice et/ou des voix dissonantes au sein de la majorité pourraient toutefois venir bousculer cette posture attentiste.
Les sévères constats de la Cour des comptes sur la gestion quantitative de l’eau
« La gestion de l’eau ne s’est pas adaptée au changement climatique dans la plupart des territoires. » Dans un rapport publié le 17 juillet, la Cour des comptes, qui regrette que la baisse des prélèvements de la ressource ne soit pas « considérée comme une priorité » politique, pointe les lacunes en matière de pilotage et de financement. Zoom sur les cinq principales.
Deux « Écowatt de l’eau » pour le prix d’un : récit d’une appropriation ministérielle
La plateforme ministérielle VigiEau, lancée le 11 juillet, dispose d’une jumelle, Alerte Sécheresse, mise en ligne le lendemain. Deux outils presque identiques puisque conçus par un unique collectif « citoyen », auquel le ministère de l’Écologie a d’abord laissé les clés du camion, avant de reprendre la main.
Dix enseignements des fiches de poste du gouvernement Borne
Cotutelles inédites, nouvelles priorités politiques, prise en compte du changement climatique… Les décrets d’attribution ministériels publiés le 2 juin présentent à la fois des mesures d’affichage et de vrais changements institutionnels. Contexte a épluché ces textes détaillant la nouvelle architecture de l’exécutif, dans laquelle un maillon central, le Secrétariat général de la planification écologique, fait encore défaut.
« Elle n’est influençable que par la raison pure » : six choses à savoir sur la méthode Élisabeth Borne
Trois fois ministre pendant le premier quinquennat Macron, la nouvelle Première ministre, nommée lundi 16 mai, est saluée pour sa capacité de travail et sa gestion fine des dossiers complexes. Jamais élue, elle devra faire preuve de sens politique pour dépasser son image de « techno pure ».
Infographie
Le programme d'Emmanuel Macron est-il réaliste ? 51 mesures passées au crible
S'appuyant sur son bilan mais aussi sur ses échecs, le président candidat veut poursuivre les réformes lors d'un second quinquennat. Entré tardivement en campagne, Emmanuel Macron a déroulé son programme lors d'une très longue conférence de presse, le 17 mars, sans toutefois parvenir à lever toutes les interrogations sur ses intentions.