Angela Merkel est devenue une habituée du procédé. A chaque grande échéance européenne, la chancelière allemande douche les espoirs d’un accord ambitieux, préférant la prudence à l’emballement illusoire.
De nombreux autres dirigeants lui ont cette fois-ci emboîté le pas, mettant au parfum ceux qui croyaient que les 27 repartiraient dans leurs capitales respectives avec un budget sous le bras. « Si vous ne croyez pas aux miracles, ne travaillez pas dans les affaires européennes », s’amusait un diplomate plein d’espoir au début…