Au printemps prochain, les citoyens ne se contenteront plus d'élire leurs représentants au Parlement européen. Leur vote est également censé déterminer la couleur politique de la présidence de la Commission européenne. Cette personnalisation du scrutin, amorcée par le Traité de Lisbonne, est présentée comme un remède pour rompre avec l’abstention massive. En 2009, 60% des Français ont boudé les urnes.
Désormais, les principaux partis s'engagent à désigner chacun un prétendant, qui fera ensuite campagne dans toute l’Europe.
Jusqu’à présent, seuls…
Moscovici, Trautmann, Berès, Guigou
Dans les rangs socialistes, 3 femmes et un homme pourraient être intéressés par un poste à la Commission européenne
Le ministre des Finances, Pierre Moscovici ne dit pas non quand on l’interroge sur son souhait de briguer le portefeuille des Affaires économiques et monétaires, devenu primordial depuis le renforcement de la discipline budgétaire.
La députée Elisabeth Guigou se verrait aussi bien déménager outre-Quiévrain en prenant pourquoi pas la tête du service européen d'action extérieure, qu'elle lorgnait déjà en 2009.
La députée européenne Pervenche Bérès est intéressée par la politique de concurrence. Et la chef de file de la délégation socialiste Catherine Trautmann pourrait être tentée par l’industrie ou l’énergie.