Qui sont les partisans du soutien à l'investissement ?
Fin juillet, le prix Nobel d’économie, Paul Krugman, oscille entre dépit et colère. Les économistes ont beau plébisciter les effets sur l'emploi du plan d'investissement d'Obama en 2009, les « pro-austérité » continuent de dominer la scène politique.
« Si un arbre tombe dans la forêt académique, écrit-il sur son blog , mais que personne ne l'entend à Bruxelles, y a-t-il eu un bruit ? »
À croire que le message…
Des chiffres parfois inquiétants
En 2013, les investissements publics et privés représentent 19,2% du PIB en France, selon Eurostat, soit 1,7 point de moins qu'en 2007. Malgré la crise, le pays parvient à maintenir sa part d'investissements bien au-delà de la moyenne européenne, située à 17,3% du PIB en 2013.
Ce qui n'est pas le cas de l'Allemagne, où les investissements publics et privés ont constamment oscillé entre 18% et 17% du PIB entre 2007 et 2013. Cette même année, les efforts italiens, britanniques et néerlandais sont respectivement tombés à 17,3%, 14% et 16,1%.
Les chutes les plus spectaculaires se sont produites en Espagne (30,7% à 17,7%), en raison de l'effondrement des investissements immobiliers, ou encore en Grèce (26,6% à 12,1%).