En proposant, trois semaines après l’installation du nouveau collège, une première ébauche de plan d’investissement, Jean-Claude Juncker a fait la preuve de sa réactivité. Vient désormais le temps de la crédibilité.
Pour aller vite, l’ex-premier ministre luxembourgeois est passé par-dessus les gouvernements. Le plan aurait les moyens d’exister sans les États, à coup de redéploiements de lignes budgétaires européennes déjà fragiles .
À ce jeu, la Commission européenne sait qu’elle ne tiendra pas longtemps.
« Il est illusoire de penser…