2015 sera une année test pour le dispositif européen de lutte contre le chômage des jeunes. Porté sur les fonts baptismaux en 2013, le système fait partie des remèdes promus par les chefs d'Etat pour surmonter la crise sociale.
Après des débuts difficiles, liés aux règles trop rigides de versement des fonds européens, le plan national, doté de 434 millions d’euros, commence à prendre forme. 41% des fonds ont pu être programmés.
Le défi est de taille, puisqu'il consiste à…
La "garantie jeunesse" : Qui ? Combien ? Comment ?
Adopté par les ministres du Travail européens en 2013, le dispositif s'adresse aux jeunes en difficulté entre 18 et 25 ans. Avec une allocation de 310 millions d'euros (complétée par la même somme de fonds social européen), la France est le 3e bénéficiaire du dispositif, derrière l'Espagne et l'Italie. 216 millions sont gérés par l'État, 95 par les Régions. En prenant en compte le FSE, l'enveloppe de l'État s'élève à 434 millions d'euros. La somme est répartie selon plusieurs priorités : agence du service civique (37 millions), formation des jeunes en emploi d'avenir (20 millions), parcours "priorité à l'autonomie" des missions locales (60 millions), garantie jeunes (75 millions) ou encore appels à projets des Direccte (101 millions).