Officiellement, les chefs d’État se réuniront à Milan le 8 octobre pour « lever les blocages ».
Le versement des fonds européens dédiés à l'accompagnement des jeunes chômeurs serait paralysé, l'argent arrivant au compte-gouttes dans les caisses d'une poignée d’États : la France, l'Italie et la Lituanie.
Ce qui apparaît comme un « blocage » n'est en fait que le modus operandi habituel de l'Union européenne, laquelle ne sort le chéquier que pour rembourser des actions menées et dûment justifiées sur présentation de factures.
À…
Où vont les 430 millions d'euros ?
Si les Régions doivent encore attendre la validation de leurs programmes opérationnels avant de percevoir les premiers fonds européens destinés aux jeunes, l'État peut commencer à programmer les 430 millions d'euros provenant de l'UE.
60 millions seront affectés aux actions relevant des missions locales, 27 millions à celles de Pôle Emploi, 75 millions financeront la garantie jeunes, 37 millions le service civique.
À noter que les collectivités d'Outre-Mer percevront 100 millions de l'enveloppe. En France métropolitaine, l’Aquitaine, l’Auvergne, le Centre, la Champagne-Ardenne, la Haute-Normandie, le Languedoc-Roussillon, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne et la Seine-Saint-Denis seront aidées.