Instaurer des salaires minimums pour conjurer la pauvreté, revaloriser les rémunérations, préserver les allocations chômage, veiller à la formation des travailleurs… Présenté ainsi, l’agenda de Bruxelles sur l’emploi n’a rien d’un concentré de libéralisme à l’endroit des 24,5 millions de chômeurs que compte l’Europe. Avant même qu’il ne soit rendu public, le projet a pourtant cristallisé les frayeurs, voire les fantasmes, exprimés brutalement par la candidate du Front national Marine Le Pen : « L’UE veut l’explosion du Smic. »…
Emploi : la Commission infléchit son agenda libéral
19 avril 2012 à 16h25