Le rapporteur au Sénat, Jean-François Rapin (LR), n’a pas l’intention de dénaturer la proposition de loi Grandguillaume , qui déplaît tant à Uber, Snapcar et les autres. Pour renverser la table, ces derniers comptent sur d'autres membres de la commission du Développement durable, et tout particulièrement sur un jeune sénateur de Haute-Savoie.
À l'Assemblée, les plateformes VTC avaient misé, en vain , sur quelques francs-tireurs, dont le socialiste Christophe Caresche. Au Sénat, elles fondent leurs espoirs sur Cyril Pellevat (LR),…
Un lobbying d'enfer
À l’approche de l’arrivée du texte au Sénat, le lobbying des organisations s’est intensifié.
Les principales fédérations de taxis se sont associées pour défendre la proposition de loi dans un courrier adressé aux sénateurs.
De leur côté, les plateformes VTC ont multiplié les actions avec une pétition en ligne et une opération de communication auprès du grand public, avec tractage à proximité du palais du Luxembourg et diffusion d’un courrier type à envoyer aux sénateurs.
Le P-DG de Voitures noires, Karim Ferchoui, également président de l’Unam, l’organisation formée autour d’Uber, s’est targué du "soutien" d’Emmanuel Macron, en visite sur son stand du Mondial de l’auto, le 15 octobre.