Tout ce que vous avez toujours (vraiment) voulu savoir sur le programme de Fillon

La campagne de la présidentielle a ses rites. Celui de la publication de l’agenda des cent premiers jours du mandat du président en est un, incontournable, pour tous les candidats à l’Élysée.

Les cinq principaux candidats, François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ont répondu au questionnaire sur les grands enjeux numériques de la prochaine mandature adressé aux équipes de campagne par Contexte et le think tank Renaissance numérique. Retrouvez l’ensemble de leurs positions sur une plateforme unique qui offre une vision claire de leurs engagements.

Que propose le candidat désigné à la primaire de la gauche dans les domaines couverts par Contexte : énergie, numérique, transports, territoires, Europe et institutions ? La rédaction a analysé les mesures en les confrontant à la législation existante en France et en Europe. Sur plus de 100 mesures analysées, 30% sont perçues comme réalistes. Notre infographie a été mise à jour le 16 mars.

Les acteurs des États généraux de la mobilité durable ont présenté 70 propositions le 7 mars. Si certaines font déjà consensus parmi les candidats à la présidentielle, d’autres ont peu de chances d’être reprises.

Que propose le candidat d’En Marche! dans les domaines couverts par Contexte : énergie, numérique, transports, territoires, Europe et institutions ? La rédaction a analysé les mesures en les confrontant à la législation existante en France et en Europe. Sur les 100 dispositions décryptées, 44 % sont perçues comme réalistes.

Que propose le candidat de la France insoumise dans les domaines couverts par Contexte : énergie, numérique, transports, territoires, Europe et institutions ? La rédaction a analysé les mesures en les confrontant à la législation existante en France et en Europe. Sur 120 mesures examinées, 25% paraissent réalistes.

L’ancien ministre de l’Économie a présenté le 9 février les grandes lignes de sa politique énergétique, reprenant l’essentiel des objectifs fixés sous le quinquennat de François Hollande.

Que propose la candidate du Front national dans les domaines couverts par Contexte : énergie, numérique, transports, territoires, Europe et institutions ? La rédaction a analysé les mesures en les confrontant à la législation existante en France et en Europe. Sur les 54 propositions examinées, 30% sont perçues comme réalistes. Sur l’UE, aucune ne l’est, sauf à organiser un référendum, comme le prévoit le FN, sur la sortie de l’Union. Mais les conséquences de cette décision, qui engendrerait un changement fondamental pour la France, ne sont pas envisagées, ni la manière de récupérer notre « souveraineté monétaire ».

Très affaibli par le scandale de l’emploi présumé fictif de son épouse, qui gagne désormais deux de ses enfants, François Fillon conserve le soutien des parlementaires. Même si celui-ci devient de plus en plus fragile.

Cinq candidats à la présidentielle ou leurs représentants ont esquissé, lors du colloque du SER le 31 janvier, quelques pistes en matière d’énergie sans dégager de vision d’ensemble. Benoît Hamon n’a pas envoyé de porte-parole.

Les politiques de transport sont quasiment absentes des projets des candidats à la primaire de la gauche. Mais des mesures plus transversales, sur les carburants, l’investissement et le travail indépendant peuvent toucher le secteur.

En France, l’actualité politique est essentiellement marquée par les élections présidentielle et législatives. À Bruxelles, la présidence maltaise de l’UE se déroulera sur fond de 60 ans du traité de Rome.

Le constat est le même que pour la primaire à droite : le numérique est présent dans les programmes des candidats à la primaire de la gauche, mais reste un thème secondaire.

Le vent de la transition énergétique a soufflé plus ou moins fort sur les programmes énergie des candidats à la primaire de la droite. Leur contenu laisse entrevoir une difficile synthèse au lendemain des deux tours, les 20 et 27 novembre.

Contexte a fouillé les programmes et sondé les soutiens parlementaires des candidats. À l’exception notable de Bruno Lemaire, aucun n’a défini de feuille de route précise en matière de politique de transports.