Quand Bruxelles parle d’ouverture du marché, la France exhibe la SNCF en tant que "vitrine du service public". Et quand la première rêve d’Europe du rail, la seconde invoque le "patrimoine de la Nation". Difficile de faire plus dissonant.
Pendant les mois qui ont précédé la présentation du projet de loi ferroviaire, la France a pourtant fait la promesse de "l’eurocompatibilité" de sa réforme. Mais le texte rendu public le 16 octobre reste trop elliptique pour offrir cette garantie.
Abondamment…