Le feuilleton Schengen continue, avec la Commission européenne comme arbitre du conflit qui opposait la France à l’Italie sur le dossier des migrants. Au printemps dernier, Rome avait attribué des titres de séjour temporaires à plus de 25 000 étrangers, majoritairement Tunisiens, débarqués sur l’île de Lampedusa. Une décision qui avait déclenché l’ire du gouvernement français, peu enclin à accueillir cette population désireuse de passer la frontière.
L’incident diplomatique avait finalement connu une issue politique favorable, Nicolas Sarkozy et son…