Loin de calmer la polémique entre la France et la Commission européenne au sujet des Roms, les évènements survenus lors du Conseil européen du 16 septembre ont mis de l’huile sur le feu.
Au cours du déjeuner, une discussion très tendue aurait eu lieu entre le président français et le président de la Commission. Sorti le premier du déjeuner des chefs d’État et de gouvernement réunis à Bruxelles, le premier ministre bulgare, Boyko Borissov, a parlé d’un « scandale »…
Sarkozy essaye de défendre Lellouche
Interrogé sur les propos tenus par le secrétaire d’État français aux Affaires européennes Pierre Lellouche, qui a contesté, lundi 13 septembre, le rôle de gardienne des traités de la Commission européenne, Nicolas Sarkozy a essayé de défendre son ministre. « Si Pierre Lellouche a critiqué la Commission dans sa mission, il n’a pas eu raison. Mais, à sa décharge et pour sa défense, il s’est senti blessé et humilié. La Commission est gardienne des traités, qu’elle fasse son travail », a déclaré le chef de l’État.
L’humiliation subie par Pierre Lellouche ne peut cependant en aucun cas être liée aux mots de Viviane Reding sur les liens entre l’action de la France vis-à-vis des Roms et la seconde guerre mondiale. La phrase reprochée à la commissaire a en effet été prononcée le lendemain, des déclarations du secrétaire d’État aux Affaires européennes français sur le rôle de la Commission, c’est-à-dire mardi 14 septembre.