Le Parlement européen a adopté une proposition de résolution commune « sur la situation des Roms et la libre circulation des personnes dans l’Union européenne », par 337 voix pour, 245 contre et 51 abstentions.
Cette proposition, présentée par une coalition de la gauche et des libéraux (S&D, GUE/NGL, ALDE, Verts/ALE) « prie instamment [la France] de suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms et demande à la Commission, au Conseil et aux États membres de formuler la même demande…
Le commissaire aux droits de l’Homme s’explique
Le commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg « ne visait pas le gouvernement français », a indiqué le Quai d’Orsay, jeudi 9 septembre. Le commissaire avait comparé, la veille, « la rhétorique politique contre les Roms » à celle des régimes fasciste et nazi, sur le réseau social Twitter. Le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, s’était indigné de ces propos. Il s’était engagé à « officiellement demander des explications » à ce dernier. C’est chose faite. La représentation française auprès du Conseil de l’Europe a relayé cette demande et le commissaire a expliqué « que ses propos ne visaient pas le gouvernement français », a indiqué à la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero. « Nous en prenons bonne note et rappelons que les mesures prises par le gouvernement français sont conformes aux droits français, européen et international », a précisé le porte-parole.