Attentifs à la prise en main du dossier Schengen par le nouvel hôte de la place Beauvau, les sénateurs cherchaient depuis plusieurs semaines à lever le voile sur les intentions de Manuel Valls.
Auditionné par la commission des lois le 25 juillet, le ministre de l’Intérieur a en bonne partie dissipé leurs doutes, s’efforçant de tracer une ligne de démarcation avec le précédent gouvernement. « Je refuse la fermeture unilatérale des frontières comme la politique de la chaise vide si je…
Négociations à fleurets mouchetés avec le Parlement européen
Les discussions entre les États et les eurodéputés ont été orageuses ces dernières semaines. Privé de son rôle de co-législateur à cause d’un revirement juridique, le Parlement européen fait pression sur les États pour revenir dans le jeu et avoir son mot à dire sur la réforme de l’évaluation de Schengen.
Devant les sénateurs, Manuel Valls a rappelé son entretien du 3 juillet avec Martin Schulz, président du Parlement européen. « Je peux vous dire que les solutions que j’ai proposées – qui aboutissent à renforcer le rôle de la Commission dans le processus d’évaluation, et la bonne prise en compte des demandes du Parlement européen dans le règlement évaluation – semblent satisfaire aussi bien la Commissaire que le Parlement européen », a-t-il déclaré. Sans préciser la teneur de ces mêmes solutions.