Manie tricolore, cette comparaison avec l’Allemagne. Sans relâche, la France se mesure à sa voisine, lorgne sa compétitivité, scrute son industrie, guette la meilleure façon de s'en inspirer, tout en jurant de ne pas la singer.
Réformé en profondeur il y a 10 ans, le modèle allemand n’est pas toujours bien compris dans l’Hexagone.
Peter Hartz l'a appris à ses dépens cette semaine. Celui qui a inspiré l’agenda de Gerhard Schröder a été pris dans l'essoreuse médiatique, cristallisant tous les…
Après la génération Erasmus, les « europatriés » ?
S’il salue les mesures prises l’an dernier pour aider les jeunes chômeurs européens, Peter Hartz pointe aussi leur insuffisance.
Dans ses travaux publiés ce mois-ci, il propose la mise en place d’un programme baptisé « Europatriés », destiné aux jeunes dans leur ensemble (qualifiés, non qualifiés, apprentis), envoyés dans une entreprise étrangère où ils seraient amenés à travailler tout en étant formés.
Le financement imaginé est assez sophistiqué : il repose sur des titres obligataires émis par un fonds, sous l’égide de la Banque européenne d’investissement.