Après l’accord conclu, dimanche 2 mai, entre les ministres des Finances de la zone euro sur le plan d’aide à la Grèce par l’UE et le FMI, l’objet de la réunion du 7 mai semble pour le moins flou. A la question : les chefs d’État pourraient-il ajouter des éléments au plan ou le rediscuter, le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker a martelé dimanche dernier qu’il n’en serait rien.
Contexte
Le 23 avril, Athènes a demandé officiellement à l’UE et au FMI de l’aider. Dimanche 2 mai, le ministre des Finances grec a détaillé les mesures d’austérité auxquelles serait soumises le pays pour ramener son déficit en dessous de la barre des 3% d’ici 2014. Le même jour les ministres des Finances de la zone euro se sont réunis à Bruxelles pour valider l’accord conclu le 1er mai entre la Commission européenne, le FMI, et la Grèce.
110 milliards d’euros seront prêtés au pays par le FMI et la zone euro. Les chefs d’État et de gouvernement des 16 se réunissent vendredi 7 mai à Bruxelles pour un Conseil européen extraordinaire. Ils devraient valider l’accord conclu le week end précédent et réfléchir aux réformes structurelles à engager pour la zone euro.