Alors que les manifestations du mercredi 5 mai contre le plan d’austérité adopté par le FMI et l’UE ont fait trois morts à Athènes, la chancelière allemande a estimé lors du débat au Bundestag sur l’aide de Berlin aux Grecs, que le succès du plan grec déterminerait "rien de moins que l’avenir de l’Europe, et avec lui, l’avenir de l’Allemagne dans l’Europe."
Selon Angela Merkel, d’autre pays pourraient connaître le même sort que la Grèce si Athènes ne parvenait pas…
Contexte
Le 23 avril, Athènes a demandé officiellement à l’UE et au FMI de l’aider. Dimanche 2 mai, le ministre des Finances grec a détaillé les mesures d’austérité auxquelles serait soumis le pays pour ramener son déficit en dessous de la barre des 3% d’ici 2014. Le même jour les ministres des Finances de la zone euro se sont réunis à Bruxelles pour valider l’accord conclu le 1er mai entre la Commission européenne, le FMI, et la Grèce.
110 milliards d’euros seront prêtés au pays par le FMI et la zone euro. Les chefs d’État et de gouvernement des 16 se réunissent vendredi 7 mai à Bruxelles pour un Conseil européen extraordinaire. Ils devraient valider l’accord conclu le week end précédent et réfléchir aux réformes structurelles à engager pour la zone euro.