Dans la nuit du 3 au 4 mai, si l’UMP et le PS ont unanimement voté en faveur du plan d’aide à la Grèce, quelques rares députés ont pourtant voté non à ce plan. Parmi eux, les membres du Parti communiste français et du Parti de Gauche, et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République). Mais si le refus est identique, les motivations divergent.
Pour Nicolas Dupont-Aignan, député de Debout la république, "ce plan va coûter une fortune au contribuable et n’aidera…
Contexte
Le vote des députés français sur le mécanisme d’aide à la Grèce vote fait suite à la réunion de l’Eurogroupe du 2 mai, lors de laquelle les ministres des finances de la zone euro ont décidé de l’activation du mécanisme d’aide à la Grèce, sans précédent dans la zone euro. Le président de l’Eurogoupe, Jean-Claude Juncker, a ainsi annoncé que "l’assistance financière à la Grèce sera de 110 milliards d’euros sur trois ans (...) Les États membres de la zone euro contribueront 80 milliards d’euros dont 30 milliards seront déboursés en 2010".
Pour sa part, la France pretera 16,8 milliards d’euros à la Grèce sur trois ans, dont 3,9 milliards en 2010, à un taux d’intérêt de 5%.