Ce sommet extraordinaire imposait des décisions de même nature. Après des semaines de blocages qui ont empoisonné les relations entre les États européens, Allemagne et France en tête, la teneur des
mesures
prises le 21 juillet coupe court aux rumeurs de dislocation qui planaient sur la zone euro.
Après sept heures de discussions en bilatéral entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, et plus de six heures de négociations à couteaux tirés entre les 17 chefs d’État et de gouvernement, le…
Vers une remise à plat de la gouvernance économique ?
Le sommet a été le théâtre de sorties surprenantes sur la gouvernance économique. Un paquet de six textes, objet d’âpres discussions au sein du Parlement européen et avec le Conseil, prévoit déjà une ribambelle de mesures visant à rapprocher les politiques budgétaires des États. Mais cet arsenal législatif ne serait apparemment pas suffisant. Lors d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il présenterait des "mesures communes" avec Angela Merkel. Une fois n’est pas coutume, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy serait également amené à faire des propositions dès l’automne.
Faut-il y voir un changement de cap ? Le président Sarkozy balise en tout cas le terrain, en restreignant le projet de gouvernement économique au club des Dix-Sept, alors que les intentions développées jusqu’ici englobaient toute l’UE.