Un objectif de 3% de déficit tenu en 2015, une croissance d’1,7% cette même année, un allègement du coût du travail pour les entreprises qui doperait l’emploi et les exportations à moyen terme, dans un contexte de dépréciation de l’euro.
Voilà le scénario idéal, dévoilé le 23 avril , sur lequel table le gouvernement français, afin de tenir ses engagements budgétaires européens, sans reproduire les excès commis en Europe du Sud.
Auditionné mercredi 23 avril par les députés, le président…
Le détail des 50 milliards d'euros d'économies
Ces économies de 50 milliards d'euros seront exécutées entre 2015 et 2017, après l'adoption de coupes supplémentaires de l'ordre de 4 milliards dans le budget 2014, qui sera rectifié d'ici l'été.
La somme se répartit entre :
- l'Etat (18 milliards, dont un gel des salaires des fonctionnaires, des coupes dans les agences et opérateurs publics),
- les collectivités (11 milliards),
- l'assurance maladie (10 milliards),
- autres prestations sociales (11 milliards, dont les retraites).