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Info Contexte - Budget 2025 : les nouvelles coupes budgétaires demandées par Matignon au ministère de l’Écologie

Les économies budgétaires demandées par Gabriel Attal à Christophe Béchu prévoient une baisse massive de 1,5 milliard d’euros (– 60 %) du fonds vert, selon la « lettre-plafond » adressée au ministère de la Transition écologique, qu’a pu consulter Contexte. Une baisse de 500 millions d’euros du montant alloué à l’électrification des véhicules est également exigée.
28 août 2024 à 16h48 · mis à jour le 29 août 2024 à 10h45
Environnement, Énergie, Transports
Le Premier ministre Gabriel Attal, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu et le ministre de l'Énergie Roland Lescure, démissionnaires, au centre de crise du ministère de la Transition écologique, le 30 juillet 2024. — Lafargue / POOL/SIPA

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Gabriel Attal a demandé à Christophe Béchu de baisser de 1,4 milliard à 900 millions d’euros le financement du « bras armé de la transition écologique » dans le budget 2025, selon la lettre-plafond qu’a pu consulter Contexte. Une saignée annoncée pour les projets de chaleur renouvelable et de prévention des déchets. Bercy opère au passage un changement de paradigme dans la gestion des certificats d’économies d’énergie.

Amputés, élagués, épargnés : qui va payer les dix milliards de coupes budgétaires ?

Contexte a estimé la proportion des efforts demandés aux différents ministères et a identifié les politiques publiques les plus touchées par les économies budgétaires. Selon nos calculs, le ministère de la Transition écologique, quatrième ministère le plus doté dans le budget 2024, est le premier perdant. À l’inverse, la défense, l’agriculture, les collectivités territoriales ou les fonds de France 2030 ont été préservés. Certaines missions voient leurs crédits réduits de manière significative.

Comment la planification écologique est mise à l’épreuve depuis le remaniement

Avec la réduction immédiate du budget de MaPrimeRénov’ et de l’enveloppe du Fonds vert, annoncée le 18 février, le gouvernement fait le choix de piocher en partie dans la caisse de la planification écologique pour redresser les comptes publics. C’est le dernier d’une série de renoncements commencée aux premiers jours de l’année, qui a vu l’exécutif revenir sur plusieurs de ses engagements. Contexte en établit la chronologie et en décrypte les raisons.

Budget 2024 : une première marche pour la planification écologique, un petit pas pour la fiscalité

Censé mettre en branle la planification écologique, le projet de loi de finances 2024 a été présenté le 27 septembre en Conseil des ministres. Comme rarement, voire jamais, le ministère de la Transition écologique enregistre une hausse de son budget et de ses effectifs. Pérennisée jusqu’au bout du quinquennat ? Le verdissement d’ampleur des niches fiscales « brunes » et la taxe sur l’artificialisation sont les grands absents du texte.

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