"J’ai confiance dans la sécurité du parc nucléaire français", a déclaré le chef de l’État français devant les salariés de la centrale nucléaire de Gravelines, gérée par EDF, mardi 3 mai.
Alors que la catastrophe de Fukushima a relancé le débat sur le nucléaire civil dans le monde entier, Nicolas Sarkozy s’en est fait le plus ardent défenseur, dénonçant la peur "irrationnelle" et "moyenâgeuse" entretenue selon lui par ses détracteurs. Une réaction opposée à celle son homologue allemande, Angela Merkel,…
Contexte
Lors du sommet européen de Bruxelles du 25 mars, les dirigeants de l’UE se sont entendus sur la nécessité de tester la sécurité des 157 réacteurs nucléaires répartis dans 16 pays de l’UE.
Néanmoins, il leur a fallu se mettre d’accord sur la méthode : de son côté, la France voulait que l’audit soit réalisé par les instances nationales, tandis qu’Allemands et Autrichiens demandaient l’intervention d’un groupe d’experts européens indépendants.
S’il a finalement été décidé de faire mener les contrôles par les autorités nationales compétentes, les critères de tests seront arrêtés en juin, au niveau européen, en concertation avec la Commission, les États membres et des experts.
Du côté français, le premier ministre a demandé à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un examen centrale par centrale de la sûreté des installations. Les premiers résultats de l’audit devraient être révélés vers la fin de l’année 2011.