Arthur Bamas

Arthur Bamas

Journaliste Agro

Après des études en sciences de l’information et en Histoire à Paris II et Paris IV, j’ai travaillé en tant que journaliste stagiaire à Socialter, Public Sénat et Mediacités Lyon. Dans ces rédactions j’ai principalement écrit sur la vie politique française à des échelles nationales et locales, mais aussi sur l’enjeu du renouvellement des agriculteurs. J’ai ensuite rejoint le master “Datajournalisme et investigation” proposé par l’IEP de Lyon et le CFJ. Lors de cette formation, j’ai suivi ma deuxième année en alternance à la rédaction des Observateurs de France 24, une expérience que j’ai eu le plaisir de prolonger en tant que pigiste chargé de vérification et d’enquête sur les réseaux sociaux. En janvier 2023, j’ai finalement rejoint l’équipe de Contexte pour suivre, depuis Bruxelles, les politiques agricoles et alimentaires européennes.

Déclaration d’intérêts

Autres activités professionnelles ayant donné lieu à rémunération ou gratification depuis mon arrivée à Contexte

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Détention d’actions ou de créances sur une société susceptible d’une couverture éditoriale

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Participations actuelles aux instances dirigeantes d'un organisme public ou privé (association, sociétés) susceptibles d’une couverture éditoriale

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Fonctions bénévoles actuelles dans une association émettant des positions sur des politiques publiques (plaidoyer), dons réguliers et adhésions en cours à un parti politique ou syndicat

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Fonctions et mandats électifs

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Liens familiaux* ayant une activité professionnelle ou militante significative dans des organismes publics ou privés susceptibles d’une couverture éditoriale

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* Ascendant, descendant, conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, relation de couple stable et avérée.

Ses articles

Christophe Hansen : un commissaire à l’Agriculture aux grandes ambitions mais aux moyens limités

Le Luxembourgeois a été proposé le 17 septembre par Ursula von der Leyen pour un portefeuille à l’Agriculture, auquel a été jointe l’Alimentation. Il sera notamment chargé d’appliquer les recommandations du dialogue stratégique. Mais sans beaucoup de moyens supplémentaires et une marge de manœuvre qui reste à définir.

Après un épisode commercial difficile, les inquiétudes quant à l’intégration du « géant agricole » ukrainien gagnent du terrain

Entrée en vigueur le 5 juin 2024, la nouvelle version du règlement concernant la libéralisation des échanges avec l’Ukraine (règlement ATM) est censée trouver l’équilibre entre le soutien économique à Kiev et la nécessité de protéger les agriculteurs européens face à une concurrence sans précédent. Un texte fruit d’une troisième session de négociations particulièrement difficiles et qui laissera des traces. À Bruxelles, la déstabilisation du secteur européen par ce « géant agricole » alimente les craintes à moyen et à long terme.

Sept mois plus tard, le dialogue stratégique recommande une réinvention des paiements directs et le maintien de plusieurs objectifs environnementaux

Les conclusions du dialogue stratégique, travail inédit réalisé à la demande d’Ursula von der Leyen par une trentaine d’organisations du secteur, plaident pour une réforme en profondeur de la Politique agricole commune. En particulier au sujet des aides soutenant le revenu des agriculteurs. L’aspect Green Deal n’est pas délaissé, malgré les critiques dont il a fait l’objet lors des manifestations de l’hiver dernier. Décryptage par Contexte.

Les temps forts pour l’agriculture au second semestre 2024 à Bruxelles et à Paris

Les nouvelles orientations de la présidente de la Commission européenne pour l’agriculture, attendues pour l’automne, devraient donner le ton pour les prochaines années. En France, dans l’attente des priorités budgétaires du prochain gouvernement, les professionnels pourraient faire avancer le chantier des négociations commerciales.

Au Parlement européen, le grand flou de l’influence française sur les enjeux agricoles

Officiellement constituée le 23 juillet, la commission Agriculture du nouveau Parlement européen est largement remaniée. La délégation française y est plus nombreuse, mais perd plusieurs eurodéputés « spécialistes ». À Bruxelles comme en France, ce remaniement interroge les parties prenantes sur leur capacité à défendre la « vision française » des problématiques agricoles européennes.

Au Parlement européen, les rapports de force dans les commissions à suivre sur les enjeux agricoles

Le Parlement est de nouveau en ordre de marche. Les 720 députés se sont répartis au sein des 24 commissions et sous-commissions du nouvel hémicycle. En matière de politique agricole, qu’il s’agisse de la nouvelle PAC, du devenir de la stratégie De la ferme à la table ou de la question des accords de libre-échange, les priorités de l’exécutif européen seront traitées dans plusieurs commissions parlementaires. Contexte propose un tour d’horizon de leurs membres et des postes clés dans chacune d’entre elles.

Ursula von der Leyen ambitionne de combiner durabilité et compétitivité pour l’agriculture européenne

Reconduite par les députés pour un second mandat à la tête de la Commission, la conservatrice allemande a consacré un passage de son discours de politique générale à l’agriculture. Revenu des agriculteurs, Green Deal, financement, place du dialogue stratégique… si des incertitudes demeurent, à Bruxelles, les acteurs du secteur projettent d’ores et déjà leurs attentes pour le nouveau mandat.

À Bruxelles, la campagne pour les élections européennes déçoit et inquiète le monde agricole

Dans les derniers mois du mandat actuel, la Commission européenne a multiplié les initiatives censées répondre aux manifestations d’agriculteurs. À Bruxelles, syndicats et associations y ont vu une dynamique qui aurait pu remettre le monde agricole au cœur de la campagne pour les élections européennes. Mais, à quelques jours du scrutin, leurs espérances ont été revues à la baisse et la nouvelle mandature est plutôt synonyme d’inquiétude.

Green Deal : l’heure du bilan

Érigé en colonne vertébrale du mandat d’Ursula von der Leyen en 2019, le Green Deal européen s’est traduit par plus de cinquante législations sectorielles ou transversales. À l’approche des élections européennes, ses détracteurs se sont faits de plus en plus virulents, certains prédisant même sa mort. Alors Contexte a tenté d’en faire le bilan. Le Green Deal a-t-il manqué à son ambition initiale ? Est-il au contraire près de la réaliser ? Nos équipes ont fait les comptes.

Malgré un sprint législatif réussi, le feuilleton de la réouverture de la PAC n’est pas tout à fait terminé

Le 24 avril, les eurodéputés réunis en plénière ont largement voté pour la « réouverture ciblée » de la PAC. Les législateurs ont donc réussi à s’accorder in extremis pour permettre l’entrée en vigueur de ce texte avant la fin de la mandature. Censée répondre aux manifestations d’agriculteurs, cette révision entraînera une modification rapide de plusieurs normes environnementales, à condition que la précipitation de la Commission européenne ne soit pas sanctionnée.

L’équipe Glucksmann, quelques fidèles et un bouquet de roses

Son staff présente un subtil équilibre. Le leader de la liste PS-Place publique peut compter sur son premier cercle, avec des profils plutôt intellos, auquel ont été adjoints plusieurs cadres venus de la direction du PS et proches d’Olivier Faure. Éric Andrieu, ex-député européen, joue le rôle de trait d’union entre ces deux univers. Les bons sondages aident aussi à faire prendre la mayonnaise.

Nicolas Schmit : « Ni abandonner ni renforcer » le Green Deal, mais « placer le social au cœur de sa mise en œuvre »

Seul en lice, le Luxembourgeois Nicolas Schmit a été formellement investi Spitzenkandidat des socialistes européens (PSE) le 2 mars, lors de leur congrès organisé à Rome. Méconnu du grand public mais fort de son expérience politique, l’actuel commissaire européen à l’Emploi détaille à Contexte les axes de sa campagne. Son objectif : se démarquer par son discours social sans pour autant renier son bilan au sein de la Commission von der Leyen.

Les ministres de l’Agriculture pressent la Commission de rouvrir la PAC

Le Conseil Agriculture du 26 février a permis aux ministres européens de renouveler leurs nombreuses demandes de simplification. Avec une revendication commune : rouvrir la PAC pour alléger les règles de la conditionnalité. Le commissaire à l’Agriculture s’y est personnellement engagé, mais les prochaines étapes restent à préciser.

À Bruxelles, le début d’un long chantier pour simplifier les règles agricoles

La Commission européenne a transmis aux États le 22 février une liste de propositions pour « réduire la charge administrative des agriculteurs », que Contexte publie. Ces mesures seront soumises aux ministres européens de l’Agriculture dès lundi prochain. Une première impulsion qui laisse présager l’ouverture de nombreux chantiers, y compris une réouverture des règlements de la PAC.

Nouvelles techniques génomiques : après le vote en plénière, l’ADN du texte reste intact malgré quelques modifications

Le 7 février 2024, les eurodéputés réunis en plénière à Strasbourg ont adopté leur position sur le règlement concernant les nouvelles techniques génomiques. Défendu par une majorité de droite, le texte voté par les parlementaires confirme l’approche de la rapporteure Jessica Polfjärd (PPE). Néanmoins, les groupes politiques de gauche arrachent quelques concessions importantes sur la traçabilité des NGT.

Comment la colère des agriculteurs français va s’inviter dans le débat européen

Le Premier ministre a présenté le 26 janvier une série de mesures destinées à calmer la colère des agriculteurs. Gabriel Attal a inclus un volet européen dans ses annonces, promettant qu’Emmanuel Macron s’engagerait personnellement pour les défendre à Bruxelles lors du prochain Conseil européen. Si certaines des actions annoncées semblent déjà bien engagées, d’autres soulèvent davantage d’interrogations.

Nouvelles techniques génomiques : en commission Environnement, la droite savoure une victoire importante sur la route de la plénière

Le 24 janvier, la commission Environnement du Parlement européen a adopté le rapport de Jessica Polfjärd (PPE) au sujet des nouvelles techniques génomiques (NGT). Au premier abord, cette décision semble être le résultat d’une opposition frontale entre pro et anti-NGT. Malgré un vote final plutôt confortable (47 voix pour, 31 contre et 4 abstentions), certaines propositions de la droite doivent en réalité leur survie à des négociations parfois difficiles. Un épisode qui donne le ton pour le vote en plénière, qui aura lieu à Strasbourg le 7 ou le 8 février.

Les élections européennes s'immiscent dans les sujets agricoles, tandis que Paris se prépare au Salon international de l’agriculture

Organisées en juin 2024, les élections européennes rythment déjà l’agenda politique à Bruxelles. L’agriculture trouve sa place dans les débats et les négociateurs n’ont plus que quelques semaines pour boucler certains dossiers ou, au mieux, transmettre leurs avancées à la prochaine législature. À Paris, le semestre sera marqué par le Salon international de l’agriculture, où seront notamment évoquées les négociations commerciales annuelles. Le début d’année devrait aussi voir des progrès pour la loi d’orientation agricole et la stratégie Écophyto 2030.

Nouvelles techniques génomiques : malgré un premier rendez-vous manqué, Madrid croit toujours à un accord

Le 11 décembre, lors du tour de table organisé en Conseil Agriculture, sept États se sont opposés à la proposition d’approche générale élaborée par Madrid au sujet des nouvelles techniques génomiques. Deux autres se sont abstenus. Résultat : les négociations organisées par la présidence espagnole doivent continuer. Pour réussir à arrêter la position du Conseil de l’UE d’ici à la fin de l’année, Madrid devrait proposer de nouveaux compromis censés convaincre des pays clefs, en particulier la Pologne.

Comment la présidence espagnole du Conseil de l’UE tente de boucler le sprint des négociations sur les nouvelles techniques génomiques

Madrid s’est fixé l’objectif ambitieux d’arrêter d’ici au 11 décembre la position du Conseil de l’UE sur les nouvelles techniques génomiques. Pour cela, la présidence espagnole a élaboré un projet d’approche générale censé résoudre les enjeux encore en suspens sur les plantes NGT. Discutées au niveau technique, ces propositions sont critiquées par plusieurs États, qui espèrent faire valoir leurs arguments dans cette dernière ligne droite de négociations.