Un front commun se dessine en faveur d’un rééquilibrage de la politique régionale à partir de 2014. En deux jours, pas moins de deux votes ont plaidé la cause des « régions intermédiaires ». Les eurodéputés, qui s’exprimaient le 25 mai en vue du futur cadre budgétaire de l’UE, ont été les premiers à s’aventurer dans cette voie.
Le lendemain, les élus en charge de la politique régionale leur ont emboîté le pas. Des pistes de financement sont évoquées pour…
Plaidoyer pour les villes européennes
Le même jour, un autre rapport sur la place des villes dans la future politique régionale européenne a été adopté par les eurodéputés réunis en commission. Le but est de renforcer l’action de l’UE dans les zones urbaines, qui génèrent environ 80% du PIB de l’Union européenne, mais sont aussi les principales sources de pollution et d’exclusion sociale.
Karima Delli, eurodéputée écologiste salue l’adoption de ce rapport qui a mis l’accent sur l’amélioration du cadre de vie des habitants, notamment pour les "quartiers défavorisés".
Elle émet toutefois un bémol. L’élue souhaitait faciliter la vie des comunautés de communes et des municipalités via l’octroi de "subventions globales". Celles-ci mettraient un terme au casse-tête administratif combinant le Feder et le FSE. Son amendement n’a cependant pas été retenu.