Grâce au vote de la droite, de la gauche, et des libéraux, la Commission européenne a obtenu l’investiture du Parlement européen, mercredi 22 octobre. Mais, quelques heures après le vote, la chef de la délégation socialiste française, Pervenche Berès déclarait, sans ambages, que Jean-Claude Juncker “était sous surveillance”.
Gouvernement minoritaire
Pour la gauche proeuropéenne de l’hémicycle, qui a soutenu le conservateur luxembourgeois, l’important était de remettre les institutions en marche. Dès lors que la vie législative reprend son cours, les 191 élus sociaux-démocrates ne…
Quid des autres familles politiques ?
Les Verts (50 sièges) ont voté contre la Commission Juncker mais ont déjà fait savoir qu’ils n’hésiteraient pas à participer à l’élaboration d’une majorité quand ils jugeront le texte positif.
La Gauche Unitaire européenne (GUE, 52 sièges) s’est aussi opposée au nouveau collège des commissaires. Lors de la précédente législature, elle a de temps en temps soutenu des textes.
Les Conservateurs et Réformistes européens (ECR, 70 sièges) sont proches du PPE sur le plan économique, ce qui les amène souvent à négocier sur les directives relatives au marché unique. Le fort penchant eurosceptique les exclut de facto des coalitions quand on touche à l’intégration européenne.
Le Parlement compte aussi une centaine d’élus farouchement opposés à l’UE, en général. 48 sièges dans le groupe Europe, Libertés et Démocratie directe, et 48 sont non-inscrits (dont le FN).