La République tchèque fait partie des plus grands défenseurs du projet Nabucco. La sécurité énergétique est d’ailleurs l’une des priorités du pays, qui sera à la tete de l’UE à partir du 1er janvier 2009.
C’est une priorité absolue, a déclaré M. Topolanek, cité par le quotidien Prague Monitor. Nos partenaires ont la même vision, et nous nous sommes mis d’accord sur ce point lors de la rencontre du groupe Visegrad le 5 novembre, a-t-il ajouté. Ce groupe réunit la…
CONTEXTE :
Le projet de gazoduc Nabucco vise à acheminer le gaz du bassin de la mer caspienne vers Vienne. L’Azerbaïdjan devrait être le principal approvisionneur du projet. A l’avenir, le gaz proviendrait également du Moyen-Orient et serait acheminé via la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. Le gazoduc devrait commencer son activité en 2013. Toutefois, sa construction n’est pas encore sûre.
En effet, en raison des hésitations continuelles dont fait preuve le secteur privé pour financer le projet, sans oublier la brève guerre entre la Géorgie et la Russie en août 2008, l’avenir de Nabucco est incertain (EurActiv 25/08/08). Officiellement, la Commission européenne refuse d’admettre que le projet est compromis.
Le projet fait face à de nombreux obstacles, notamment le fait qu’un concurrent, le gazoduc South Stream, soutenu par le géant russe Gazprom. La Commission insiste sur le fait que le projet Nabucco n’est pas une tentative de trouver des solutions aux approvisionnements russes, mais une voie d’approvisionnement supplémentaire nécessaire. Cette position a été confirmée par l’une des principales entreprises chargée du projet Nabucco, l’entreprise autrichienne OMV.