Les exigences de réduction des coûts d’un côté et les besoins d’investissements dans les réseaux électriques intelligents pour réduire le CO2 de l’autre créent pour les gestionnaires de réseaux de distribution d’électricité un modèle économique difficile à satisfaire. C’est la conclusion de la conférence organisée à Bruxelles par l’Association de l’industrie de l’électricité Eurelectric.
Les intervenants se sont accordés pour dire que les incitations offertes aux dirigeants de firmes par les autorités devront permettre de passer de l’amélioration du rendement…
CONTEXTE
L’Union européenne a approuvé un paquet de mesures législatives destiné à permettre la réalisation des objectifs de réduction des émissions de 20 % pour 2020, et à augmenter la part des énergies renouvelables dans son bouquet énergétique à 20%. En outre, l’UE s’est engagée à augmenter son objectif de réduction à 30% dans le cas où les autres pays développés consentiraient à un accord ambitieux sur le climat à la conférence de Copenhague.
L’UE espère placer les technologies de l’information (TIC) au cœur de la lutte contre le changement climatique. Selon les estimations du cabinet de consulting McKinsey, l’utilisation généralisée de dispositifs intelligents et des applications annexes pourrait réduire les émissions mondiales de CO2 d’au moins 15% d’ici 2020.
Le 9 octobre, la Commission européenne a publié une série de recommandations visant à accroître l’utilisation des technologies intelligentes pour réduire les émissions. Elle a invité les États membres à adopter des normes communes concernant les systèmes de compteurs intelligents d’ici 2010, afin d’établir un calendrier pour leur déploiement intégral d’ici la fin 2012.