Dans quelques années, les manuels d’histoire décriront peut-être la première décennie suivant l’adoption de l’euro comme celle des « années folles ». C’est en tout cas l’expression retenue par Jean Arthuis, sénateur centriste et ancien ministre des Finances, pour qualifier cette phase où les dirigeants européens s’exposent « aux pires risques puisque tout semble aller bien ».
Saisi par le premier ministre François Fillon en novembre dernier, l’élu a rendu le 7 mars ses conclusions sur « l’avenir de la…