Le Service européen d’action extérieure (SEAE) n’est pas un service de la Commission européenne. C’est le message qu’a délivré, en substance, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, lundi 28 juin, devant des journalistes. «La clé de la légitimité de l’action diplomatique, c’est le Conseil européen», a-t-il martelé.
Il s’est dit attentif à ce qu’un certain nombre de «lignes rouges» ne soient pas franchies. «Le traité de Lisbonne, c’est ma bible. Et tout le monde doit s’y tenir», a-t-il…
Déplacement franco-allemand
Pierre Lellouche s’est rendu, les 24 et 25 juin, à Athènes, avec son homologue allemand Werner Hoyer. Il a profité de l’occasion pour saluer les efforts faits par la Grèce dans le cadre de son plan de sortie de crise...et dénoncer l’«attitude schyzophrénique de la gauche française». «Elle est favorable à la remise en ordre des finances publiques chez les autres, mais pas en France», a-t-il déploré.
Le secrétaire d’État français a assuré que d’autres voyages franco-allemands étaient en préparation, notamment dans les Balkans et dans le «sud de la Méditerranée». Mais aucune date précise n’est pour l’instant fixée. «Nous avons du mal à faire coincider nos agendas», a-t-il indiqué. Pierre Lellouche a également annoncé qu’il devrait être auditionné «en septembre ou en octobre» par les commissions des Affaires européennes des assemblées allemandes.