Le Royaume-Uni a honoré sa réputation de dissident. A peine David Cameron a-t-il franchi les portes du Conseil, à l’occasion du sommet du 8 décembre, que le ciel des négociations s’est obscurci. Son programme tient en une ligne : la protection des intérêts britanniques.
« Ce sont mes objectifs et c’est ce dont nous allons discuter », a-t-il annoncé dès son arrivée. Le scénario était écrit depuis plusieurs jours : le premier ministre avait préparé ses partenaires à sa stratégie…