Plaidoyer pour un programme d’investissements, règles budgétaires plus flexibles, montée en puissance des préoccupations sociales dans le fonctionnement du grand marché… Le Luxembourgeois n’a pas lésiné sur les appâts pour attirer dans ses filets le vote des sociaux-démocrates.
Élu avec les voix de 422 parlementaires européens le 15 juillet, il n’aura pas obtenu celles des socialistes français, qui ont préféré s’abstenir plutôt que d’adouber Jean-Claude Juncker, dont les véritables intentions seraient dominées par l’« incertitude ». « Nous ne sommes pas convaincus…