Chefs de formations politiques, députés influents, responsables de lobbys, experts, ils arpentent coulisses des institutions européennes et tentent d’influencer leurs décisions, mais leur notoriété peine à franchir la frontière franco-belge. Pour casser cette barrière, Contexte publie régulièrement des entretiens.
Il y a deux ans, vous êtes élu député européen sur les listes PS de l’Est. Quel était votre a priori, avant de découvrir l’institution de l’intérieur par vous-même ?
Au lendemain de l’élection, je suis arrivé dans mes petits souliers……
En quelques mots
Édouard Martin s’est fait connaître en France en tant que syndicaliste – membre de la CFDT – avec l’annonce en 2009 de la fermeture des hauts-fourneaux de Florange, en Lorraine.
En 2014, il est désigné tête de liste PS aux élections européennes pour la région du Grand Est, sans pour autant adhérer au parti, reléguant en deuxième position la députée sortante, Catherine Trautmann. Cette dernière n’est pas élue en raison faible résultat des socialistes.
Au cours de l’entretien, Édouard Martin a fait part de sa volonté de ne pas se représenter en 2019, expliquant qu'il ne voulait pas « devenir un professionnel de la politique » et qu’il pouvait très bien continuer ses combats grâce à d’autres formes d’engagement.