Pas de plan de rigueur mais “calibrage subtil entre soutien à la croissance et réduction des déficits”. Dans un entretien accordé au quotidien Le Monde daté du 4 mai, la ministre de l’Économie, Christine Lagarde explique que, vis-à-vis de tous les pays de la zone euro, la crise grecque constitue “un rappel à l’impératif de restaurer les équilibres budgétaires en diminuant la dépense et en augmentant la recette.”
Une agence de notation européenne
A la suite de la crise grecque, une agence de notation européenne pourrait voir le jour. C’est ce qu’a laissé entendre la chancelière allemande Angela Merkel le 3 mai. Selon elle, une agence pourrait apporter "une compréhension de base" différente de celle des agences existantes. "Plus de concurrence dans ce domaine ne peut pas nuire", selon Mme Merkel.
L’idée d’une telle agence avait déjà été avancée récemment par le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker et le ministre des affaires étrangères allemand Guido Westerwelle.