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Comment ça marche?
Le 3 juillet, lors de la première plénière du Parlement européen à Strasbourg, chaque élu s'est vu attribuer un siège dans une commission parlementaire dans laquelle il travaillera au quotidien. Il a aussi été désigné suppléant dans une seconde, où il interviendra en cas de besoin.
Les postes sont répartis entre les délégations nationales et les partis selon la règle de la proportionnelle. Plus un parti a de députés, plus il est facile pour lui de choisir là où il veut placer ses élus. L'influence et la personnalité des députés sont prises en compte dans les négociations.
Certains élus ont des spécialités et une expertise reconnues, comme José Bové sur l'agriculture. Chaque parti national cherche aussi à récupérer pour ses membres des dossiers importants comme le numérique ou le commerce international, quitte à s'asseoir, s'il le faut, sur les sujets de prédilection des élus.
D'autres fonctions sont aussi à pouvoir comme les vice-présidences du Parlement ou des commissions, les questures ainsi que le poste de coordinateur de groupe (pour en savoir plus).
Dans l'ensemble, l'influence française est chute libre.