Plus de 120 000 cours d’eau et 3,8 millions de kilomètres carrés d’eaux souterraines ont été passés à la loupe pour aboutir à ce rapport inédit de l’Agence européenne pour l’environnement publié le 15 octobre. Sans surprise, le tableau n’est pas réjouissant. Il met des chiffres et des mots sur des enjeux majeurs, qui ont mis du temps à s’imposer dans l’agenda politique européen. Mais alors qu’inondations, crues et sécheresses se font de plus en plus fréquentes et de plus…
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Les États s’octroient un droit temporaire à polluer les rivières
Le compromis qui doit être formellement validé ce 19 juin par les Vingt-Sept introduit de nouvelles possibilités de dérogation à des principes clés de la directive-cadre sur l’eau, dont celui de non-détérioration des cours d’eau. Les États assurent que l’ambition globale n’est pas revue à la baisse, mais les ONG environnementales s’en inquiètent.
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Recul de l’objectif de baisse des prélèvements d’eau, parallèles avec le plan de sobriété énergétique, imprécisions sur le nucléaire, ménagement du secteur agricole ou maintien de la ponction de l’État sur le budget des agences de l’eau… Contexte recense à chaud ce qu’il ne fallait pas rater du plan en 53 mesures présenté par le chef de l’État dans les Hautes-Alpes le 30 mars.