La perspective de devoir payer des quotas de CO₂ (54 euros la tonne au 6 juillet) n’est pas du goût de l’industrie européenne spécialisée dans l’incinération de déchets, qui dit craindre la charge administrative induite par le système ainsi que son imprévisibilité. À l’automne 2020, le secteur figurait dans l’analyse d’impact initiale de l’exécutif, qui listait les cibles potentielles identifiées pour étendre son marché du carbone (ETS).
Face à l’instrument de marché, l’industrie préfère la voie réglementaire pour réduire ses…