Quelques kilomètres après la descente en gare de Valence TGV, un spectacle envoûtant s’offre au voyageur. De part et d’autre de la route en colimaçon qui s’enfonce dans la vallée, surgissent des champs de maïs et des plaines tapissées de tournesols en fleurs. Encore quelques virages et le paysage dévoile tout son potentiel : au loin se déploient les contreforts du Vercors, rehaussés par les couleurs vives des étendues de lavande. D’un bout à l’autre de la vallée de la…
Energies renouvelables : l’heure des choix
L’ensemble des besoins des ménages (hors transports) couverts par les énergies propres en 2020 ? L’objectif est ambitieux… Pour le moment, Biovallée incite les particuliers à investir dans des chauffe-eau solaires, en apportant une aide de 300 euros, cumulable avec celles de l’État et de la Région. L’idéal serait de pouvoir l’étendre à tous les habitants de la Biovallée car seuls ceux du Crestois et de la communauté du Val-de-Drôme en bénéficient.
Cette dernière compte par ailleurs répondre à un appel d’offre d’ici la fin de l’année, en vue d’un déploiement de l’éolien. « Nous sommes dans une phase de définition de l’emplacement », explique Philippe Méjean, chef de projet de Biovallée.
Même sans le financement de Biovallée, les communes s’organisent pour faire avancer les énergies non fossiles. Sur le territoire du Crestois, un gymnase flambant neuf est raccordé à une chaufferie alimentée par du bois déchiqueté produit localement, limitant ainsi les transports. 160 m2 de panneaux photovoltaïques recouvrent intégralement la façade arrière du bâtiment.
D’autres communes de la vallée veulent explorer la voie des centrales de production auto-gérées. L’initiative, soutenue entre autres par les programmes européens Med et Leader, aboutirait à la création de sociétés à actions simplifiées détenues par la population locale et adossées à des centrales solaires. Dans la commune de Gigors, la mairesse est toujours dans l’attente d’une étude d’ERDF sur les tarifs du raccordement au réseau.