Le recours à des carburants alternatifs pourrait aider l'Union européenne à réduire de 60% les émissions de gaz à effet de serre générées par le secteur des transports d'ici 2050.
Mais, alors que certains Etats investissent réellement dans l'infrastructure nécessaire à l'utilisation de l'électricité, du gaz naturel et de l'hydrogène dans les transports, d'autres ont pris du retard.
C'est pourquoi la Commission européenne a proposé, en janvier 2013, des règles européennes (voir encadré).
Lors d'un échange de vues lundi 4 novembre, la plupart…
La Commission propose :
- d'introduire des spécifications techniques communes pour l'utilisation de l'électricité, du gaz naturel et de l'hydrogène dans les transports routiers et fluviaux
- d'obliger les Etats à établir des "cadres d'action nationaux" pour le développement des carburants alternatifs
- de définir un nombre minimum de points de recharge pour les véhicules électriques à développer d'ici 2020, dont un dixième doit être public
- de promouvoir le déploiement de points de ravitaillement en hydrogène dans les Etats qui se sont déjà engagés dans cette voie
- d'équiper tous les ports maritimes et intérieurs de points de ravitaillement en gaz naturel liquéfie (GNL)
- d'harmoniser les informations fournies aux consommateurs