La France manque d'un conducteur et d'une feuille de route claire et ambitieuse pour accompagner l'essor du véhicule autonome. C’est le constat d’un rapport du CGEDD et de l’Inspection générale de l’administration (IGA) passé totalement inaperçu, victime d’une publication entre les deux tours de l’élection présidentielle.
Des "faiblesses" et pas de feuille de route
"Le dispositif français [en faveur du véhicule autonome] connaît des faiblesses qui appellent des corrections rapides", estime ce rapport commandé en mars 2016 par les directeurs…
Des tares déjà pointées par la Cour des comptes
Dans un référé publié le 9 mai 2016, la Cour des comptes fustigeait les "politiques contradictoires" de l’État, sa mauvaise organisation et son absence de stratégie claire sur le véhicule autonome. Elle lui suggèrait également de s’intéresser à l'application de ces technologies pour le fret.
Au moment où Google, Uber et des poids lourds de l’automobile lançaient une structure de lobbying commune pour accélérer l’émergence des véhicules autonomes, la stratégie de l’État français en la matière semblait à la dérive, estimaient les magistrats de la rue Cambon.