Un an après le pacte de croissance, dont les retombées seront discutées au sommet européen des 27 et 28 juin, les chefs d’Etat partent en quête d’un nouveau remède pour panser les plaies de l’économie. Une sorte de pacte pour les PME pourrait cette fois-ci être mis sur les rails, sous l’impulsion conjointe de la Commission européenne et de la Banque européenne d’investissement (BEI).
Après le chômage des jeunes, les projecteurs politiques se braquent sur ces petites entreprises asphyxiées par…
Un ordre du jour peu controversé
Réunis à Bruxelles les 27 et 28 juin, les chefs d'Etat européens ne débattront pas des épineux contrats de compétitivité, qui seront abordés plus en profondeur en octobre.
Ils se pencheront en revanche sur :
- Le chômage des jeunes, en vue de concentrer la dépense de 6 milliards d'euros sur 2014-2016
- La mise en oeuvre du pacte de croissance (reprogrammation de 39 milliards de fonds structurels, project bonds, prêts de la BEI)
- Les recommandations par pays, qui devraient être entérinées sans difficulté, même si la France cherche à amender la partie relative au report de l'âge de départ à la retraite, demandé par la Commission
- Le financement des PME
- L'Union économique et monétaire, y compris sa dimension sociale
- L'union bancaire
- L'entrée de la Lettonie dans la zone euro
Fait particulier, les syndicats européens et le président de la Banque européenne d'investissement, Werner Hoyer, sont invités au sommet.