Éclipsées par les attentats du 13 novembre et la COP21, les élections régionales des 6 et 13 décembre revêtent un caractère inédit à plus d’un titre.
D’un point de vue purement politique, il s’agit du dernier scrutin local avant les présidentielles de 2017, et les partis ont placé leurs poids lourds en têtes de listes : des chefs de partis côtoient d’anciens (et actuel) ministres et le président de l’Assemblée nationale, pour une élection habituellement réservée aux seuls barons locaux.…