Objet de marchandage perpétuel depuis trois décennies, le chèque britannique repousse toujours plus loin les frontières de l’imagination administrative.
Deux votes intervenus les 6 et 7 novembre en commission au Parlement européen entérinent un compromis byzantin au profit des trois plus gros contributeurs au rabais: la France, l’Italie et l’Espagne. Dans l’exposé des motifs d’une proposition de correction financière portant sur le Fonds social européen, la Commission européenne glisse pudiquement :
Cette ristourne accordée aux Britanniques date de 1984. Le…