Jamais deux sans trois. Google a répondu, le 10 novembre, à la "communication des griefs" envoyée en avril par la Commission européenne au sujet de son système d’exploitation Android.
Relire notre article "Abus de position dominante : Google nie en bloc les accusations de la Commission".
L’entreprise américaine avait déjà réagi, une semaine plus tôt, aux accusations d’abus de position dominante visant Google Shopping et AdSense.
Dans un post de blog , Kent Walker, vice-président et directeur du service juridique…
Les accusations de la Commission
Depuis avril 2016, la Commission européenne reproche trois points à Google :
- le conditionnement de l’octroi de licences pour certaines de ses applications à la pré-installation par les fabricants de smartphones de Google Search et du navigateur Chrome ;
- la difficulté pour les fabricants de vendre des téléphones fonctionnant sous des systèmes d'exploitation concurrents basés sur le code open source d'Android ;
- les incitations financières aux fabricants et aux opérateurs pour qu’ils pré-installent exclusivement Google Search.