Le discret Finlandais Olli Rehn, qui s’était un jour humblement décrit comme un «simple gestionnaire » dans l’effort considérable visant à préparer les pays à l’adhésion à l’UE ( EurActiv.com 21/11/09 ), a résumé son mandat de cinq ans en revenant sur les objectifs qu’il s’était fixés pour fin 2009 :
- Une Union européenne avec 27 États membres
- Un processus d’adhésion de la Croatie en phase finale
- Les autres pays des Balkans ancrés dans l’UE grâce aux Accords de stabilisation…
CONTEXTE
Les rapports annuels volumineux de la Commission européenne s’intéressent à l’état des relations de chaque pays avec Bruxelles. Le dernier a été publié le 14 octobre (EurActiv 15/10/09).
La Croatie, la Turquie et la Macédoine sont étiquetées comme « pays candidats » à l’adhésion à l’UE, alors que la Serbie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo et l’Islande sont considérés comme des candidats potentiels, selon le jargon européen.
En réalité, la Macédoine et le Kosovo n’apparaissent même pas sous cette dénomination. On se réfère à la Macédoine comme étant l’ancienne République yougoslave de Macédoine en raison d’un différend sur le nom du pays, qui est identique à une province grecque. L’ancienne province serbe du Kosovo est dénommée comme étant le Kosovo dans le cadre de la résolution 1244/99 du Conseil de Sécurité de l’ONU, car l’indépendance unilatérale du pays n’a pas été reconnue par l’Espagne, la Slovaquie, la Roumanie et Chypre.
Dans sa stratégie pour l’élargissement de 2009, tout en concédant encore une fois que le combat contre la corruption et le crime organisé restait un défi pour les Balkans occidentaux et la Turquie, la Commission a noté que ces questions affectaient la perception qu’avait le public de l’élargissement de l’UE, parfois de manière disproportionnée.