Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nationas Unies, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel affirment qu’«il ne serait pas acceptable que les efforts des pays les plus ambitieux soient compromis par les fuites de carbone».
« Il doit être possible de mettre en place des mesures d’ajustement appropriées visant les pays qui ne respecteraient pas» l’accord qui doit être adopté à Copenhague. Dans une nouvelle lettre commune écrite au secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, dans la perspective…
LA LETTRE FRANCO-ALLEMANDE AUX NATIONS UNIES
Dans leur lettre, le président français et la chancelière allemande déclarent vouloir aller «plus loin» que le paquet énergie-climat «dans le cadre d’un accord international ambitieux».
Ils demandent que soient précisées, dès le 22 septembre, date d’un sommet des Nations Unies consacré au changement climatique, les «grandes lignes» de l’accord de Copenhague.
Ils citent ainsi «quatre points essentiels» :
- «La réduction d’au moins 50% des émissions mondiales d’ici à 2050 par rapport au niveau de 1990»;
- «des engagements contraignants et ambitieux des pays développés, cohérents avec l’objectif qu’ils ont adopté en juillet à L’Aquila de réduire leurs émissions d’au moins 80% d’ici à 2050»;
- L’engagement des pays en développement (PED) d’adopter, avant 2012, des «plans de croissance sobre en carbone»
- Des mécanismes d’aide aux réductions d’émissions des PED, «aussi bien en termes de financement que dans le cadre d’une coopération technologique».