Au cours d’une réunion informelle des ministres européens de l’Energie et de l’Environnement qui se tient à Séville le 15 janvier, la Commission européenne devrait appeler les États membres à une mise en œuvre rapide de l’accord de Copenhague sur le changement climatique. Les autres pays sont également invités à suivre cet exemple et à parvenir à un accord juridiquement contraignant en 2010.
"Nous devrions encourager le plus grand nombre possible de pays à souscrire à l’accord de Copenhague, et…
CONTEXTE :
Entre le 7 et le 18 décembre 2009, les gouvernements de 192 pays réunis à Copenhague ont tenté de se mettre d’accord pour donner suite au protocole de Kyoto.
Le document issu des négociations est un accord politique qui a été signé par une trentaine de chefs d’État et de gouvernement.
Le partage de la réduction des émissions de gaz à effet de serre entre les pays émergents comme la Chine et l’Inde et des régions plus industrialisées comme les États-Unis ou l’Europe, qui sont responsables de la majorité des émissions de CO2 d’un point de vue historique, a constitué la partie la plus difficile de la discussion.
L’accord de Copenhague ne définit aucuns objectifs de réduction d’émission à long terme (2050), où à moyen terme (2020). Il se borne à établir la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici 2050.