« Je me moque que ce ne soit pas européennement correct, la coopération renforcée est un mécanisme prévu dans les traités, je ne vois pas pourquoi on ne l’utiliserait pas». Le message délivré par Michèle Alliot-Marie, invitée mercredi 3 février par la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale à présenter sa vision en matière de justice européenne, a été plus que clair sur la méthode à suivre.
« L’Europe ne doit pas consister à se soumettre à une minorité…
CONTEXTE
Cinq ans après le programme de La Haye, les 27 États membres, réunis les 10 et 11 décembre en Conseil européen à Bruxelles, ont adopté le programme de Stockholm. Ce nouveau plan d’action définit les grands axes stratégiques dans le domaine de la politique de justice et des affaires intérieures pour la période 2010-2014. A travers ce programme, l’UE souhaite rapprocher la législation des citoyens et donner une image concrète et efficace de l’Europe.
Le programme s’articule autour de 5 finalités :
- Réaliser un espace européen de la justice, au-delà des traditions juridiques nationales.
- Mettre en œuvre une stratégie de sécurité intérieure au sein de l’UE capable de lutter efficacement contre toutes les nouvelles menaces.
- Favoriser l’accès à l’Europe tout en garantissant une gestion intégrée des frontières.
- Etablir une politique européenne globale en matière de migrations et d’asile, fondée sur la solidarité et la responsabilité.
- Développer la dimension extérieure de la politique européenne dans les domaines de la liberté, sécurité et justice, et intégrer ces objectifs dans tous les aspects de la politique étrangère de l’UE.