Quatre cent mille euros pour une carto. Le montant de l’amende infligée par la Cnil à Monsanto, le 26 juillet, n’a pas laissé de glace le secteur du lobbying, qui utilise régulièrement les cartographies de parties prenantes dans l’élaboration de stratégies d’influence.
L’ autorité chargée de la protection des données statuait à la suite de sept plaintes dans l’affaire du « fichage » des parties prenantes pour le compte du géant de l’agrochimie racheté entre-temps par Bayer, révélée par Le…
Vers un recours ?
Les avocats de Bayer étudient l’opportunité d’un recours devant le Conseil d’État, ont-ils indiqué à l’AFP. Ils ont quatre mois pour le faire. Contacté par Contexte, un ancien consultant pour Monsanto doute que le groupe ira jusque-là. « Toutes les équipes de Monsanto de l’époque sont parties et la politique de Bayer c’est plutôt de dire qu’ils ne sont pas responsables des erreurs de l’ancienne direction, et de passer l’éponge pour que les histoires s’oublient », confie-t-il. Une analyse pas démentie par une source proche de Bayer.